Preview Backlash France
Ce premier évènement en France sera-t-il le berceau de naissance de révolte ?


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Arrivant après WrestleMania, ce premier Premium Live Event (PPV compris) en France de l’histoire sera Backlash. Backlash est synonyme de réaction, comme une révolte à la suite d’un échec ; cependant est-ce que le « contrecoup » sera l’opportunité de se relever d’un échec, ou plutôt, de confirmer ?
KABUKI WARRIORS v. BIANCA BELAIR & JADE CARGILL pour les titres de WWE Women’s Tag Team Championship
Ces titres, non défendus à WrestleMania, se retrouvent parmi les 4 règnes en danger lors de Backlash. Cargill et Belair, dont les destins semblent liés même avant le début de leur collaboration, commencée il y a quelques semaines, se trouvent ultra favorites face à des championnes dont la plus belle victoire aura été jusque-là de ne pas avoir de concurrence. Si Cargill et Belair pourraient commencer leur histoire avec l’or sur les hanches, une incompréhension entre les deux femmes permettant aux championnes de s’établir après avoir (déjà) beaucoup perdues à WrestleMania ? La plume qui fait pencher la balance serait celle de Triple H qui pourrait voir d’un bon œil d’éloigner Cargill et Belair du titre de la championne de SmackDown, Bayley, le temps de quelques mois.
Vainqueures et nouvelles championnes Jade Cargill & Bianca Belair.
DAMIEN PRIEST v. JEY USO pour le World Heavyweight Championship
Voici tout le paradoxe de ce Backlash, s’il est censé ouvrir de nouvelle porte à la rédemption, il semble qu’il permette surtout d’établir et confirmer les pièces posées lors de WrestleMania. Difficile de croire que Damian Priest perdrait déjà son titre face à Jey Uso, tant ce dernier ressemble au challenger parfait pour installer le champion avant de nouveaux obstacles plus importants. Pouvons-nous attendre de la Bloodline qu’elle intervienne ? Bien que pas impertinent, il faudrait peut-être laisser la lumière sur Priest ce soir, et laisser Solo Sikoa et Tama Tonga se concentrer sur leur combat. Nous aurons cependant probablement l’opportunité de planter de nouvelles graines dans les conflits qui vont animer le Judgment Day.
Vainqueur et toujours champion : Damian Priest.
KEVIN OWENS et RANDY ORTON v. THE BLOODLINE (Solo Sikoa & Tama Tonga) (avec Paul Heyman)
Pour ce match, une réaction était nécessaire selon son investigateur Solo Sikoa, qui tente de faire ce qu’il faut pour que la Bloodline ne perde pas la face après la défaite de leur Chef Tribal à WrestleMania. Roman semblait gérer ses actions avec contrôle et gestion, là où Solo a déjà fait de la Bloodline une route qu’il vaut mieux ne pas croiser. Backlash est l’occasion de concrétiser leurs ambitions avec une victoire.
Vainqueurs : Solo Sikoa & Tama Tonga.
BAYLEY v. NAOMI v . TIFFANY STRATTON pour le WWE Women’s Championship
A l’instar de Damian Priest, Bayley se trouve dans une position où il faut l’installer, face à deux prétendantes qui, après un retour et un début plus que remarqué, ont besoin de cristalliser leurs potentiels en tant que future championne. Pour autant le format du match permet sans aucun doute d’offrir une victoire à la championne dans une confrontation rythmée, avec le bonus de ne pas mettre hors-jeu directement les deux prétendantes, qui pourront revenir la semaine suivante ou plus tard dans l'année, avec un argument pour affirmer leur volonté d'une quête de l’or.
Vainqueure et toujours championne Bayley.
PARI : Apparition de John Cena
Présent en France actuellement, il pourrait faire rebelote de son petit discours lors de Money in the Bank, en Angleterre, l’année passée. Est-ce que la France mérite un WrestleMania ? Assurément (d'après nous, en tout cas), mais elle aura le mérite de pousser l’Amérique du Nord a se sentir chanceux, et l’influencer à montrer comment le feu dans une salle ravive sans aucun doute les flammes dans les passions.
CODY RHODES v. AJ STYLES pour l’Undisputed WWE Championship
Première fois au monde, ce mot sera évoqué à deux reprises : pour l’apparition de la WWE à la télévision, en France ; et pour le premier affrontement entre les deux anciens membres du Bullet Club. Récemment comparé à Shawn Michaels, par The Undertaker, AJ Styles a cette faculté de faire ressortir le meilleur, nous surprendre, fixer nos yeux sur l’écran (ou, sur le ring, pour ceux qui seront sur place). Cependant est très difficile d’imaginer que la nouvelle histoire du Cauchemar Américain débute par une défaite. Peut-être que ce premier chapitre d’un retour dans son passé sera le commencement d’une nouvelle épopée semée de doute, d’embuches, de chute et de victoire.
Vainqueur et toujours champion : Cody Rhodes.


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