Review WrestleMania Nuit 1

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« Redesign. Rebuild. Reclaim. »

Rieur, un architecte a dressé un plan que seul lui dessinait, nous a amusé la bouche dans la première partie du week-end de la fête du KATCH. Depuis le début des WrestleMania à deux nuits, la première nuit et la seconde rentre en compétition, la première ayant l'avantage d'avoir dans sa main les cartes la hype de l'évènement de l'année, la seconde du bouquet final. Et régulièrement, la première nuit challenge fortement la seconde pour être la meilleure des deux; pour une année, il semble que la nuit initiale se soit vêtu du costume d'apéritif pour lancer laisser le plus de la lumière de son prochain.

GUNTHER v. JEY USO pour le World Heavyweight Championship.

Depuis sa victoire au Royal Rumble, et la construction de la rivalité entre les deux hommes, il était difficile d'imaginer que Jey Uso puisse de nouveau échouer. Nous attendions la manière, et de voir dans ce match l'ascension de l'ancien bras droit de la Bloodline. Sur cette confrontation nous pouvons féliciter la manière dont Gunther a perdu le titre, un acharnement du samoan sur l'autrichien. De l'autre côté de la pièce de poker, est-ce que nous avons senti un nouveau champion héroïque à tel point qu'il devient difficile de ne pas le voir comme le représentant de Raw ces prochains mois ? Pas si certains que le statut ait été établi, ce match donne les bases d'un potentiel et d'un monde à conquérir. 

★★★

WAR RAIDERS v. NEW DAY pour les WWE World Tag Team Championship.

Nous nous demandions pendant la Preview si les titres par équipe de SmackDown n'auraient pas été plus pertinents, avec une stipulation, dans un match qui empêche la foule de se reposer. Forcer de constater que ce soit une arène de Raw ou WrestleMania, les deux auraient habillés ce match de la même manière. Il n'y a rien à reprocher à la performance des deux équipes, qui ont tout de même eu du mal à réveiller le public et le maintenir investi pendant toute la durée du match. Nous pouvons nous plaindre du manque d'ambition et de créativité à la vue d'un match basique.  

JADE CARGILL v. NAOMI

Ce match devait être une rampe de lancement, probablement pour Jade Cargill, ou bien en nous surprenant pour Naomi. C'est la première qui bénéficiera d'une victoire historique (premier match féminin solo de l'histoire de la WWE à WrestleMania sans titre en jeu). Si la vainqueur manque parfois de fluidité sur le ring, ou qu'il y a une irrégularité sur l'impact de chacun de ses coups, sa puissance fera toujours se lever, certaines de ses manœuvres nous feront dire qu'il lui manque encore un petit peu de consistance sur le ring. Rien de suffisant pour masquer son aura de star. Elle a eu l'honneur de partager le ring avec une lutteuse talentueuse qui élève ses adversaires. La route est prise vers la carrière solo, à elle de changer le levier de vitesse. 

★ 

LA KNIGHT v. JACOB FATU pour le WWE United States Championship.

Il n'y a pas à dire, LA Knight est un bon KATCHEUR. Certes, sur un ring, il y aura mieux, au micro, c'est déjà très haut, mais sa grande qualité, c'est que, tel un bon joueur de cartes, même avec une main pas terrible, il parvient à gagner. La recette de ce match semblait aller de soi, mais la créativité autour de l'attente du Moonsault de Fatu aura élevé un peu un match dont la saveur ne vouait pas à la surprise. Le chevalier de Los Angeles aurait mérité d'être donné un peu plus de résistance. Une victoire logique dans un match où toute histoire sous-jacente ont été mises de côté pour laisser la lumière sur la le talent et la popularité grandissante du vainqueur de ce match. 

★

REY FENIX v. EL GRANDE AMERICANO

Peut-être que nous retiendrons de ce match qu'il était l'un des premiers entre deux luchadors à WrestleMania, et aussi l'une des premières pierres de la collaboration entre la WWE et la Triple A. Et pour ce faire, si l'histoire ne restera peut-être pas dans nos esprits, le talent des deux hommes et l'investissement du public en feront une belle fenêtre pour nous donner envie de voir la suite. 

★

TIFFANY STRATTON v. CHARLOTTE FLAIR pour le WWE Women Championship

Bien que généreuses, l'alchimie entre les deux ingrédients mis en place ne saute pas aux yeux. Comme deux diamants à la couleur et taille différentes dont la différence se remarque un peu trop sur un bijou, à côté des deux matchs exceptionnels pour les titres mondiaux de l'année passée, ce match ne rentrera peut-être pas dans l'histoire, et n'a peut-être pas eu la magie habituelle de Charlotte à WrestleMania, il n'en reste pas moins que cela reste un bon match avec un résultat qui récompense une championne et remet au bout de la queue une légende qui aura probablement besoin de se reconstruire.

★★

ROMAN REIGNS v. CM PUNK v. SETH ROLLINS dans un Triple Threat Match.

Dès les entrées nous sentons que nous rentrons dans une autre dimension: nous ne sommes plus dans le KATCH mais nous sommes dans le Blockbuster. Et le match, qui rappelle les codes utilisés par le Main Event de la nuit 1 de l'année passée, à savoir du niveau sur le ring, et le temps que l'on prend à raconter les choses, à s'assurer que chaque mouvement soit perçu avec le retentissement qu'il mérite, pour atteindre un pic où seul la dramaturgie peut offrir un dénouement à l'affrontement. Un dénouement que l'on aurait pu tous imaginer dans un coin de notre tête, mais que rien ne présager, mais aucun indice n'était donné pour une telle fin admirablement joué, sortant une dernière carte du jeu, un joker nous donnant l'appétit d'arriver à la nuit 2.

★★★★

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